Sur Internet, tout s’échange et se troque

C’est un fait, la consommation de masse est non seulement néfaste pour notre porte-monnaie mais également toxique pour la planète. Économiser les ressources naturelles, limiter les émissions de gaz à effet de serre, diminuer l’empreinte écologique, limiter le gaspillage et favoriser l’économie circulaire constituent désormais de nouveaux enjeux écologiques. C’est d’ailleurs dans cette perspective que s’est créé Mytroc, la plateforme d’échange de biens et de services qui fonctionne avec zéro euro !

Consommer autrement

Depuis quelques années, les alternatives à la consommation de masse se sont développées avec les concepts de réemploi et de ré-usage. Collecte, ressourceries, ateliers d’auto-réparation, de customisation ou de transformation fleurissent sur tout le territoire afin d’offrir aux objets une nouvelle vie. Quelquefois, les objets sont simplement réutilisés dans leur fonction d’origine, dans d’autres cas, ils sont détournés, transformés ou encore réintroduits dans de nouvelles chaines de fabrication. L’occasion est également tendance au travers les vide-greniers, les brocantes, les trocantes et les petites annonces. Mytroc, une jeune plateforme de trocs, propose d’ailleurs d’échanger des vieux objets ou des services en ligne. Une initiative qui participe pleinement à lutte contre le gaspillage et à l’idée d’économie solidaire et responsable.

On paye en noisettes

Vous souhaitez vider vos placards ou bien vous recherchez des cours de maths proches de votre domicile ? Mytroc vous propose de déposer votre demande en ligne. Ici, pas de transactions financières. Les échanges s’effectuent directement ou par l’intermédiaire de noisettes acquises à l’issue de biens donnés ou de services rendus. Ce système, inspiré des anciens SEL (Système d’échanges locaux), a ceci de neuf qu’il utilise le web pour faciliter les transactions. Par le biais du site, Fred garde le chat de Vanessa, qui donne un cours de chant à Cerise, qui donne un manteau à Paul, etc. L’idée est non seulement de faire des affaires sans dépenser mais également d’apporter la preuve qu’un autre modèle d’échange est possible, dénué d’argent et de transactions financières. Une belle initiative qui devrait faire des petits.

Source : Pratique.fr